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Sous le titre très recherché de « Collez la paix à Tibou Kamara » un certain « Keïta », de ceux que l’on qualifie à juste raison de petit affamé vendu au plus offrant, prend son courage à une main , la plus valide, pour brandir son glaive vengeur, et croit pouvoir se cacher sous des pseudos aussi fantaisistes que " Keïta Diarra de Mafanco", "Jean-Paul", "Souleymane Goulgoul Diakité", etc pour faire diversion.
Quand un administrateur de site ne signe pratiquement jamais de son nom ses articles, c’est symptomatique, mais surtout illustratif de sa moralité .
Le problème, c’est que lui qui dénonce ceux qui sont derrière un clavier est évidemment derrière un autre clavier d’ordinateur, à moins qu’il en soit resté à la machine à écrire mécanique. Résider aux USA n'est pas infâmant, à condition de ne pas prétendre, pour brouiller les cartes, vivre à Conakry. Cela s'appelle de l'honnêteté.
Rafraichissons lui ce qui lui reste de mémoire par un extrait du texte qui l’a fait sortir de ses gonds et qui ne s’adressait de toute façon pas à lui , mais à Tibou Kamara, dont il serait devenu une espèce de "garde de presse" ne pouvant, physiquement, être le garde du corps de quelqu'un:
« Personne ne contredira certaines vérités de sa déclaration, qui ne nous apprend rien de nouveau. C’est seulement, qu’il le comprenne bien, son « timing » comme disent les anglais, qui tombe au mauvais moment.
Que l'on arrête de tourner autour du pot:
-il sait que M. Alpha Condé n'a pas été démocratiquement élu, compte tenu de sa position à l'époque,
-qu'il nous explique comment, par le menu, en termes simples, car son affirmation ne va pas au-delà de ce que nous connaissions déjà.
En clair, qu'il apporte les preuves de ce qu'il avance, c'est à lui de le faire et qu'il descende de son petit nuage confortable de banales généralités. »
Son « monsieur le Ministre » a beau signer des chèques mensuels à ses griots, c'est leur problème et cela ne fera pas de lui une personnalité, mais un distributeur d'un argent aux origines douteuses. Il y a toujours bien des limites à ne pas franchir, au nom de la dignité. La Liberté que nous défendons, si précieuse au cœur de tout homme sensé, ne doit pas dégénérer en permissivité ou en coups bas. Notre débat reste un débat d'idées. Que Kéïta Diarra Diallo arrête et ne nous oblige pas à le dévoiler.
Nous nous sommes adressés à Tibou et accessoirement à Konaté, hommes politiques guinéens et non à lui, Diallo, dont toute l’action politique consiste à se faire photographier dans une salle vide des Nations Unies à New-York. Chacun joue la partition qu’il peut.
Nous n’en dirons pas plus, nous détestons, par principe, tirer sur une ambulance. Ou sur un corbillard si vous préférez.
Mais si monsieur le nouveau Kamara-Konaté né Diallo ne comprend toujours pas que cela ne le regarde en aucune manière, nous ne le raterons pas. Et si son texte est précurseur d’une réponse quelconque de Tibou, nous les attendons.
Thierno A Diallo