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BSS d

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en Guinée entend bien permettre aux Guinéens de l'étranger de "prendre part au vote pour l'élection présidentielle" prévue en juin, a déclaré samedi à l'AFP son président, Ben Sékou Sylla.

Il s'exprimait alors que cette question fait l'objet de polémiques à Conakry, sur le thème "qui a intérêt à ce que les Guinéens de l'étranger ne votent pas?"

"Chez nous à la Ceni, il n'est pas question du vote ou non, il est question du vote des Guinéens de l'étranger", a déclaré M. Sylla, en réponse aux "spéculations".

"Nous sommes en train de voir, de réunir les conditions, les voies et moyens qui permettent à nos compatriotes de l'étranger de prendre part au vote pour l'élection présidentielle", a-t-il dit.

Vendredi à Bamako, le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, avait affirmé devant une assemblée de Guinéens vivant au Mali: "Qu'on soit Guinéen de l'intérieur ou de l'extérieur, nous avons les mêmes droits et les mêmes devoirs. (...) Chaque Guinéen de l'intérieur ou de l'extérieur doit se mettre en tête qu'il ne reste que quatre mois pour aller à des élections transparentes et libres".

Puis, au cours d'une rencontre avec le président malien Amadou Toumani Touré, le général Konaté avait déclaré vendredi soir à la télévision nationale malienne: "Désormais, aucun peuple ne se privera d'élections libres, transparentes, c'est pourquoi en Guinée, c'est irréversible".

"Les consultations (électorales) marqueront le début de notre âge d'or démocratique en particulier et de la renaissance guinéenne en général. Notre seul souci est d'amener rapidement la Guinéele plus tôt possible aux élections", avait-il insisté.

Le général Konaté, homme-clef de la prise du pouvoir par l'armée fin 2008 à Conakry, dirige la Guinée depuis que le chef de la junte, Moussa Dadis Camara, a été victime d'une tentative d'assassinat en décembre 2009. Il préside à présent la "transition" qui doit en principe aboutir en juin à la première élection présidentielle libre depuis l'indépendance de la Guinée en 1958.

Sa visite au Mali doit s'achever dimanche.

AFP

 

Commentaire

 

Devant la levée de bouclier unanime des guinéens tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, BSS , apprentis-sorciers politiques  et leurs hérauts de la littérature explicative sur le net font un virage sec à 180 degrés. Déjà que des agents membres de partis essaient depuis quelques jours de semer le doute en niant par des explications oiseuses des faits connus de tous.

Les anciens souteneurs ou bienveillants Dadistes fraichement reconvertis en furieux défenseurs du Droit retrouvent  donc du grain à moudre, sans honte. C'est le drame de notre pays: on ne peut que difficilement faire confiance en des "intellos" connus pour leur propensions à justifier l'injustifiable et à tourner en fonction des vents, justifiant leurs statuts  archi-connu de girouettes. La bouffonnerie politique a encore de beaux jours devant elle dans notre beau pays..

 

Thierno A DIALLO

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