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Plus exactement, quo vadis domine? Où vas-tu seigneur Wade, avec Lady Shirleaf,pourrait-on être tenté de dire ( H. Sienkiewicz 1884).
Nous savions que Dadis avait plusieurs "pères". A cet aréopage s'ajoute maintenant plusieurs "mères", selon l'inénarrable mais peu recommandable "Excellence" de notre beau pays.Nous l'apprenons à la réception de ses hôtes Sénégalais et Libérien, hier Samedi 12 Septembre 2009. Quelques heures avant d'ordonner de boucler l'aéroport de Gbessia à double tour, pour empêcher l'arrivée de l'un de ceux qu'il traitait de "Fuyard" devant le danger, non sans avoir envoyé ses sbires des basses œuvres "travailler" au siège de l'UFDG.
Le peuple de souteneurs a donc maintenant une nouvelle mère, accusée il n'y a pas longtemps par son "fils" d'abriter de dangereux agresseurs contre son rejeton. Peut-être que vous y comprenez quelque chose…
Après la réception, l'inévitable séance de Mamaya et des "demandes pressantes du peuple pour que Dadis se présente et reste au pouvoir pour au moins cent ans". Ne riez pas; cérémonie suivie d'un entretien en tête-à tête, à huis-clos.Un huis-clos tellement clos que le compte-rendu officiel, selon le bureau de presse du CNDD , ne nous informe que d'une visite "dans le cadre des traditionnelles visites d'amitié et de coopération". Très langue de bois style années 60.
Pour ceux qui pensaient à une action conjuguée de nos voisins, de la CEDEAO et même de La France et des Etats-Unis afin d'emmener Dadis à la raison, aucune indication, il faudra patienter ou repasser.
Pour le vulgum pecus ou plus exactement vulgus pecus, l'amitié Dadis-Wade doit être tellement forte et chaude que le président Sénégalais serait en train d'aménager son second bureau à Sékhoutouréyah, et se faire construire sa maison de Dalaba. Ce que nous préférons de toute façon de la part de nos dirigeants, au lieu d'aller perdre leur temps et leur argent hors d'Afrique. Au moins une chose est sûre: les sénégalais et les libériens sont nos voisins et frères, et cela, bien avant l'existence de nos Etats.
Ces deux pays ont soutenu, sauvé et abrité beaucoup de guinéens qui fuyaient le régime sanguinaire de Sékou.
Au nom du père, du fils (sans oublier la mère) et du Saint-Esprit, amen (sans idée de blasphème)
Thierno A DIALLO thiernoad@hotmail.com
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