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Dans une de ses bruyantes sorties dont il est coutumier, le chef acculé de la junte tente encore une fois de reprendre la main. Complètement désarçonné par le refus unanime des leaders politiques significatifs de continuer à jouer les figurants dans son Dadishow, il ne trouve rien de mieux que de s'attaquer à ceux qui lui donnent une migraine atroce.
Cette fois, c'est devant un groupe de journalistes français, ce 02 Octobre, qu'il a essayé de se faire rejouer une de ses pièces favorites: se faire mousser en citant Machiavel, qu'il a peut-être lu, mais en diagonale, et sans rien y comprendre. Mais cela, il adore en faire, et des tonnes.
Ses "adversaires politiques" sont de nouveau traités de poltrons fuyards (même sur leur lit d'hôpital), après l'échec de sa tentative de les faire assassiner par ses libériens et Sierra-léonais, experts en meurtres, vols , viols et autres sections de bras.
Son complice Konaté essayant désespérément de se faire oublier des guinéens et du TPI, comme si ses fameuses "prestations de serment de fidélité et d'obéissance à Dadis et Konaté" des forces criminelles militaires et de sécurité, à la mode il ya quatre mois à peine, appartenaient à la préhistoire..
Rappelons que ces deux compères portent l'entière responsabilité des crimes du Stade, malgré les efforts de la cohorte de "journalistes" alimentaires aux ordres.
Ce fasciste ethnocentriste s'en prend maintenant à Alpha Condé, qui a eu la chance de ne pas être présent le jour des massacres, bien que des hauts responsables de son parti auraient subi les mêmes exactions que tous les leaders mobilisés au Stade: Cellou, J-M Doré, Mouctar Diallo, Sidya, etc..
Notre "Excellence" menace donc de mettre Alpha hors-jeu, par sa botte secrète: son implication dans une sombre histoire de rebelles du temps de Conté. Quand on sait que Monsieur Alpha bCondé à l'époque a été sur le point de déboulonner "mon Général", on comprend l'aubaine pour Dadis de venger son père à titre posthume. Le casier judiciaire de Alpha Condé ne serait pas "vierge". Venant de Dadis, prière ne pas rire…
Devant le putschiste, aucune compromission n'est permise, l'unité pour la démocratie est impérative. Les caméléons politiques comme Bah Ousmane et ses troupes, par leur légèreté inconsciente en feront l'amère expérience.
Thierno A DIALLO
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