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Introduction

 

 

Le cancer du sein est une pathologie fréquente dans tous les pays et sur tous les continents. Son poids en vies féminines est très lourd. Son problème principal est sa détection à un stade précoce, dit infraclinique avant qu'il ait pu envoyer des métastases responsables de foyers secondaires. C'est-à dire quand il est pratiquement sans manifestation décelable. C'est là qu'interviennent les nouvelles technique de dépistage, maintenant largement connues et utilisées dans les pays développés ou en voie de l'être comme au Sénégal, à l'hôpital Aristide le Dantec, qui reçoit l'essentiel de nos patients (qui ont la capacité de s'y rendre.)

Il reste entendu que les techniques palpatoires classiques doivent être biens connues et vulgarisées.Elles permettent, associées à un radiodiagnotic effectué à un stade précoce de procéder à une exérèse chirurgicale (associée à la chimiothérapie) de faire reculer le pourcentage de victimes.Les gynécologues et les campagnes sanitaires y jouent un rôle primordial.

L'article suivant s'intéresse aux efforts déployés en France, plus particulièrement à Carcassonne, pour lutter contre cette pathologie.

 

Le texte


« Plus tôt une tumeur est décelée, plus grande est la facilité de la traiter ».

Avant 2003, le cancer du sein était une maladie taboue et les dépistages, quasiment inexistants. « On est parti de zéro », résument Philippe Peytour et Patrick Sales, respectivement médecin coordonnateur de l'ADOC 11 et médecin radiologue. Lancé pour la période de 2003-2009 à l'initiative du Président de la République, le premier plan cancer a favorisé les actions contre cette pathologie qui touche de plus en plus de femmes.

Ce fléau est le plus fréquent des cancers féminins avec l'apparition de 50 000 nouveaux cas par an. En 2008, selon les projections de l'Institut de veille sanitaire, 11 700 décès ont été provoqués par cette maladie.

Entre autres effets, le plan cancer a permis de structurer une réponse préventive à destination des femmes âgées de 50 à 74 ans, tranche d'âge la plus à risque. C'est le rôle des ADOC qui, grâce aux fichiers des caisses d'assurance maladie, peuvent, exhaustivement, inviter toute la population concernée au dépistage, via des courriers, des relances et des opérations de suivi. Le dépistage est assuré par des radiologues conventionnés.

Dans le département, 50 000 femmes sont concernées. 35 000 ont été dépistées depuis le lancement de l'ADOC11 en 2003. Soit 67 % de taux de dépistage contre les 70 % voulus par le plan cancer. « C'est un objectif que personne n'a atteint en France », note le Dr Peytour, conscient toutefois des freins psychologiques (la politique de l'autruche ou préférer ne pas savoir) ou sociaux (la précarité qui place la santé au rang du luxe et non plus de la priorité) qui empêchent certaines femmes de se rendre chez le radiologue. Le prochain plan cancer 2009-2013 tentera d'y remédier.

D'ici là, en ce mois d'octobre dit « rose » sous le sceau d'une campagne nationale, l'ADOC 11 communique à tout va sur cet acte vital de détection. « Plus tôt une tumeur est décelée, plus grande est la facilité de la traiter pour la qualité de vie de la patiente », insistent les deux médecins. Pour plus de sécurité, toutes les mammographies font systématiquement l'objet d'une deuxième lecture. Ce principe de précaution a permis de diagnostiquer 6 % des cancers depuis 2003. Toujours depuis le démarrage de l'ADOC 11, 400 cancers ont été détectés, soit 80 par an. Le dépistage est gratuit.

Association pour le dépistage organisé des cancers

France

Tag(s) : #Médecine
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