Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

BBC-Afrique-logo-1.jpegUne mission d'observateurs de l'Union européenne (au nombre de 24, ndlr) a quitté Conakry samedi pour les chefs-lieux des régions administratives où ils doivent superviser les préparatifs des élections législatives du 24 septembre.

Cette mission visite la Guinée dans un contexte de protestation des opposants qui menacent de redescendre dans la rue dès le 5 août si la Commission nationale électorale indépendante (Céni) ne corrige pas les incohérences  selon eux, constatées sur les listes électorales.

Les vingt-quatre observateurs de l'Union européenne de diverses nationalités ont quitté Conakry pour se rendre dans les villes de provinces.

Avant le départ Toomazo Caprioglio, le chef de la délégation, a exprimé sa satisfaction de pouvoir déployer les observateurs.

"On est préparé. On est prêt", a-t-il déclaré.

Il a rappelé que la mission de l'Union européenne n'est pas là seulement pour observer les élections le jour du scrutin.

"Elle est là, a-t-il souligné "pour observer tout le processus, toute la phase de contentieux".

Mais quelques heures après le départ des observateurs, Fodé Oussou Fofana, une porte parole de l'opposition, a déclaré dans les media que l'opposition "refuse une logique du fait accompli" et entend reprendre organiser des manifestations le 5 septembre si la Céni ne remédie aux incohérences dénoncée sur les listes électorales affichées cette semaine.

Elle remarque que des personnes qui avaient été enrôlés pour l'élection de 2010 ne figurent pas sur les listes qui ont été affichées.

"Dans les fiefs de l'opposition, 80%de nos militants n'y figurent pas", affirme-t-elle.

"Nous voulons une élection crédible, apaisée et acceptée par tous, et nous avons confiance en la communauté internationale", a-t-elle conclu.

A noter que le président Alpha Condé a rendu public cette semaine un décret confiant la sécurisation du processus électoral à une force mixte police-gendarmerie, appelée Force spéciale de sécurisation des élections législatives (Fossel).

Elle remplace ainsi la force spéciale de sécurisation du processus électorale mise en place pour la présidentielle de 2010 ( Fossepel).

Boubacar Diallo

 

Conakry, BBC Afrique

Tag(s) : #Actualité
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :