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Les sanctions prises contre Laurent Gbagbo commencent à faire effet et le régime ivoirien connaît des difficultés financières. C’est le constat du représentant des Nations unies en Côte d'Ivoire, le Coréen Choi Yong-Jin, qui a exposé la situation devant le Conseil de sécurité ce vendredi 4 février à New York.

 

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

 

Chaque mois, Laurent Gbagbo doit payer 55 000 militaires et 104 000 fonctionnaires ivoiriens, mais les sanctions ont vidé les caisses. Choi Yong-Jin, le représentant de l’ONU, observe que les défauts de paiement s’accélèrent pour Laurent Gbagbo : « En décembre, il a payé tout le monde, mais en janvier, il a retenu les salaires des enseignants et les pensions des retraités. Nous ne savons pas si c'est seulement un retard ou un arrêt complet. Nous devons observer de près comment cela évolue ».

 

Autre coup dur pour le régime ivoirien : la décision de la Banque centrale d’Afrique de l’Ouest, la BCEAO, de ne plus reconnaître la signature de Laurent Gbagbo. Un élément qui pourrait s’avérer déterminant. « La Côte d'Ivoire n'a pas de monnaie nationale, ni de banque centrale et le pays dépend entièrement de la monnaie et de la banque régionale. Cela nous permet d’avoir un réel impact sur la situation en Côte d’Ivoire et sur les deux camps », affirme Choi Yong-Jin.

 

Le Conseil de sécurité a également pris acte du compte-rendu sur les violences, selon lequel la situation continue de se dégrader à Abidjan et dans l’ouest de la Côte d'Ivoire, mais la stratégie onusienne reste la même : asphyxier financièrement Laurent Gbagbo et le forcer à quitter le pouvoir.

Tag(s) : #Actualité
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