Les opérations de ratissage ethnique se poursuivent à travers la capitale.

Des éléments armés de ce qui reste du CNDD se livrent à des opérations d’arrestation et de liquidation physique contre les populations civiles de la capitale. Pour l’heure le bilan fait état d’une dizaine de morts et plusieurs personnes portées disparues

Des familles des militaires de l’Ethnie Soussou sont les plus touchées, dans la  commune de Kaloum des éléments armés conduits par Claude Pivi se livrent depuis samedi à des actes de violence contre ces populations civiles. Ces habitants de la presqu’île de Conakry sont reprochés d’être les protecteurs de « l’ami de Dadis » Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba.

 Le peu de militaires de l’Ethnie Soussou qui se trouvent à l’intérieur du camp Alpha Yaya Diallo sont presque tous mis aux arrêts et leurs épouses et enfants sont victimes d’attaques verbale et physique. Celles qui tentent de quitter les lieux pour aller chercher refuge ailleurs sont bloquées aux différentes portes de sortie du camp.

 En haute banlieue on assiste à une forme de « ratissage ethnique », les membres de cet autre groupe ethnique se voient également « inviter » dans cette crise inter militaires.

 Un marabout a été tué devant sa famille et disciples et son corps emporté par les éléments qui étaient venus « chercher les nouvelles » de Toumba. On lui reproche d’être le protecteur de l’homme le plus recherché de la capitale.

 Dans un autre quartier peulh, un notable originaire de la préfecture de Télimelé a été arrêté et embarqué dans un camion militaire pour une destination inconnue, il s’agit de El Hadj Djoubïarou Bah.

 Dans le quartier Simbaya les populations ont reconnu des éléments armés conduit par le colonel Moussa Keita entrain de descendre des passagers de leurs véhicules et les embarquer pour une destination inconnue. Cette famille reste sans nouvelles de leur père depuis ce matin du lundi, sa voiture a été retrouvée à quelques 200 mètre du domicile familial sans aucune trace de lui, il s’agit de Mr Barry Mamadou Diouldé commerçant à Madina marché.

 Le Général Sékouba et son ami Capitaine Pivi viennent de sceller un pacte contre les populations civiles, faute de retrouver leur ami Toumba, ils exportent la terreur dans les familles qui n’ont absolument rien à voir à leur « pagaille interne ».

Toumba a logé une balle dans la tête de Dadis et a massacré la majorité de ses hommes, cet acte ne s’est pas passé dans les rues de Kaloum  encore moins en haute banlieue, vous connaissez les circonstances, ne cherchez pas d’autres explications ailleurs.

Ces familles de militaires sont autant victimes que du reste de la population, ces familles ne peuvent et ne doivent en aucun cas être associées aux actes de leurs époux.

 A suivre.

 Saliou Bah.

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