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Sanogo-Mali_Diaby-Guinee2.jpgLa Guinée , le Mali et le Sénégal sont un même pays en trois Etats. C'est évident pour presque tout le monde. Mais le respect du Droit, s'il gagne des galons chez nos deux voisins tous les jours, en perd chez nous de manière constante, surtout depuis l'inauguration du "Président démocratiquement élu", le fameux résistant historique devenu très hystérique depuis, cherchant des complots partout, comme son prédécesseur Sékou Touré. Car ce sont pratiquement les mêmes criminels reconnus et endurcis qui sont les chouchous de tous les régimes qui nous oppriment depuis 1958, en particulier celui d'Alpha Condé.

Chez nos frères du Mali, c'est différent:

[..]L’ex-capitaine Amadou Haya Sanogo a chuté le 27 novembre 2013. L’officier, ancien chef des putschistes qui ont renversé le président Amadou Toumani Touré, dit ATT, en mars 2012, est emprisonné depuis  à l’école de la gendarmerie à Faladié. Il a été mis en examen pour « enlèvements et séquestrations » dans l’affaire des disparitions forcées de bérets rouges dont 21 corps ont été découverts dans un charnier à Diago à 15 km de Kita.

Dans le cadre de la même affaire du ministère public contre le capitaine Amadou Haya Sanogo et autres poursuivis pour enlèvement de personnes, assassinat et complicité de ces infractions, infractions prévues et réprimées par les articles 24, 25, 199 et 240 du code pénal, le juge d’instruction du 2e cabinet du Tribunal de première instance de la Commune III de Bamako, a inculpé et placé la semaine dernière sous mandat de dépôt le général Yamoussa Camara, ex-ministre de la Défense. Le fait qui lui est reproché est la complicité d’assassinat.

Vingt heures plus tard, ce fut le tour de trois autres officiers pour les mêmes motifs d’être inculpés et écroués. Il s’agit du capitaine Amadou Konaré, porte-parole des putschistes de mars 2012, et le capitaine Tahirou Mariko, ancien garde du corps du général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat militaire de la même année, lui-même arrêté pour les mêmes motifs depuis novembre dernier, ainsi que le général Sidy Alhassane Touré, ancien directeur général de la Sécurité d’Etat.

D’autres arrestations sont annoncées comme celle de l’ex-chef d’état-major général, le général Ibrahim Dahirou Dembélé, ainsi que l’ancien directeur général de la gendarmerie, le colonel-major Diamou Kéita. Avec les révélations et dénonciations faites par les premiers inculpés, la liste des personnes à arrêter risque de se rallonger [..](1)

Et dans notre pays ?

En Guinée, les assassins militaires bien connus et déjà inculpés pour certains, non seulement ne sont pas en prison, mais paradent avec des promotions en galons et des postes ministériels offerts par le pouvoir RPG.

Les charniers, il y en a toujours eu, depuis Sékou Touré, ses fosses communes aux pieds du Mont Kakoulima  et sa « Révolution » assassine, puis Dadis et Konaté et leur « exploit » au Stade du 28 Septembre, et enfin Alpha Condé, le civil qui a les mains aussi sinon plus tachées de sang que ses prédécesseurs.

Un exemple: le Médecin-Colonel  Abdoulaye Chérif Diaby qui semble avoir prêté le  serment d’Hippocrate sur les charniers du PDG coule une vie paisible après ses forfaitures au Stade du 28 Septembre et à l’hôpital Donka en 2009 . Mais tout le monde n’a pas oublié.

Les colonels Thiegboro, et Pivi contrairement à ce que beaucoup croient, n’ont jamais été démis de leurs titres ministériels, même si, on le comprend, ils ne participent pas aux différents conseils officiels, mais aux officieux, présidés par Son Excellence. Ceux dont les comptes rendus ne sont jamais diffusés « sur les ondes de la RTG » mais sur Radio-tamtam Angbansanlé

Pour se moquer des Guinéens et tromper l’Etranger, il a même nommé un « Ministre aux Droits de l’homme ». Des droits autant respectés que sous le régime Nord-Coréen. Les « Camps militaires » guinéens n’ayant rien à envier en cruauté et barbarie aux différents camps de redressement de Pyongyang.  Que ceux qui doutent aillent faire un petit séjour à Soronkoni. Puis nous en discuterons.

C’est l'illustration douloureuse de la « Démocratie et la défense des droits de l’homme Angbansanlé » telle que vue par Son Excellence le président de la république, Chef Suprême des Forces armées, ministre de la défense, le Professeur El-Hadj Alpha Condé.

Thierno A DIALLO

(1) Source : L’indicateur du renouveau

Tag(s) : #Libre opinion
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