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C'est ce Samedi que s'est tenu a Abidjan un sommet réunissant les chefs d'états ouest-africains, à l'invitation de Monsieur Al-Hassane Dramane Ouattara le Président de la Côte d'Ivoire et Président en exercice de la CEDEAO.
"L'heure a sonné pour un engagement plus large des grandes puissances et du plus grand nombre d'Etats et d'organisations aux opérations militaires, afin qu'une plus grande solidarité se noue autour de la France et de l'Afrique dans la guerre totale et multiforme contre le terrorisme au Mali", a déclaré Alassane Ouattara.
Sommet de l'urgence, l'ordre du jour tournait autour de la question malienne, précisément l'accélération du déploiement de la MISMA, la mission internationale de soutien au Mali chargée d'aider l'armée de ce pays à reconquérir son territoire.
On notait la présence de M. Dioncouda Traoré, le Président intérimaire du Mali, un peu plus libéré des entraves constantes du groupe putschiste de Sanogo, l'homme dont l'action a permis aux islamistes d'envahir son pays.
La France était représentée par son MAE, M. Laurent Fabius, poids lourd du PS français.
Dioncounda Traoré et son hôte ont appelé à une mobilisation plus large et rapide pour agir de concert avec les forces françaises dont l'intervention a été salutaire pour empêcher l'écroulement d'un état et la victoire des forces obscurantistes agissant au nom d'un Islam dans lequel personne ne se reconnait dans cette partie du continent africain.
Le Président tchadien Idriss Déby , qui n'appartient pas à la CEDEAO, a quant à lui promis d'envoyer 2000 hommes sur le terrain.
La situation continue d'évoluer favorablement sur le terrain. Sous les coups répétés des frappes aériennes françaises, les Salafistes se sont retirés précipitamment de Diabali, avant même l'arrivée des troupes terrestres maliennes et françaises.
Le Colonel Sangaré à confirmé ce jour dans une déclaration que les Jihadistes avaient bien "fui la ville".
Notre pays, la Guinée, se contente d'y faire de la figuration, avec 120 soldats en tout et pour tout. Malgré la réthorique datant de Sékou que "La Guinée et le Mali sont les deux poumons d'un même corps".
Vous aurez compris que la partie guinéenne du poumon doit être absolument minuscule!
Thierno