Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Expl BauxiteLes réactions épidermiques du « Pr » Alpha Condé se font à coup de décrets rageurs encore plus rapidement pris et de manière toujours aussi inappropriée que ceux de Dadis-le-sanguin. Le « président démocratiquement élu » est celui qui a réussi le rare exploit de faire "démissionner" des plantons par décret. Tous les guinéens l’ont vécu avec stupeur. Ce qui montre la valeur des actes officiels de cet homme à l'âme obscure, parvenu au sommet de l’Etat par le mensonge, le crime et la corruption.

Alpha est venu au pouvoir avec des promesses grandiloquentes, entre autres de faire de la Guinée un pays de droit et du respect de la démocratie. De quoi s’attirer la bienveillance des démocraties occidentales peu regardantes et exigeantes lorsqu’il s’agit de nos pays, toujours un peu infantilisés par nos « amis » de la communauté Internationale. Sa politique ethnique anti-peulhe et les assassinats impunis de ses militaires recrutés exclusivement « chez lui » en Haute-Guinée ont fini par ouvrir les yeux de ses plus zélés partisans. Les abominables tueries en Forêt, le « Mandéen Djallon » et les « feux mystérieux », la gestion catastrophique et criminelle d’Ebola sont de « remarquables réalisations » de son quinquennat, qu’il voudrait bien transformer en « Dizainat » pour notre malheur, par de nouvelles élections truquées jusqu’à l’os.

Depuis, régulièrement  il s’est évertué à détruire le peu d’acquis démocratiques légué par le Général Conté et épargné par l'autre tueur, le militaire sous-cultivé à moitié alphabétisé Dadis Camara, celui qui vit tranquillement à Ouaga chez Compaoré, après ses crimes du Stade le 28 Septembre 2009.

La Guinée, un pays qui tombe de Charybde en Scylla, par la gouvernance erratique d’un professeur qui n’a jamais désigné clairement la chaire qu’il aurait occupé quelque part en France. Pas grave, il en porte héroïquement le titre, et se gargarise en parfait bouffon de la récitation de ses titres et « hauts faits » par des « Dr » et « Honorables » aussi vrais que lui. Il suffit de l’écouter parler pour avoir une montagne d’interrogations sur ses capacités académiques.

Les mêmes montagnes à hauteur de celles qu’il essaie de brader au plus offrant, en dépit du bon sens, comme s’il était conscient que temps était compté pour lui et ses co-voleurs de la République.

TAD

[..]  La charade de la revue des contrats miniers ordonnée par le gouvernement guinéen et exécutée avec zèle par Nava Touré est en train de provoquer une vraie « guerre mondiale » juridique autour des titres du Simandou.  Les autorités guinéennes qui aiment les situations de conflit, sont aux anges mais l’avenir des mines de Guinée devient assez assombri. Tout bon Guinéen connait le sort d’un terrain revendu à – et revendiqué par – plusieurs propriétaires. Ce terrain ne serait pas développé tant que le conflit n’est pas résolu pour de bon.

 Le président et ses conseillers ont peut être sous-estimé la capacité de nuisance et la combattivité de Benny Steinmetz pour se lancer dans une opération périlleuse  dont ils ne contrôlent pas les contours techniques, juridiques et géostratégiques. Ils ont vu cependant Steinmetz riposter vigoureusement et faire cracher le morceau à la société de communication FTI qu’il accusait de connivence avec ce qu’il estimait être « une campagne de diffamation ».  La base des allégations était que le chef de FTI qui était retenu comme consultant par BSGR était en même temps membre du Conseil d’Administration de la Fondation Soros de Georges Soros, l’archi ennemi de Benny. D’ailleurs, Benny vient de lancer des poursuites judiciaires pour des milliards de dollars auprès de la Haute Cour d’Angleterre contre George Soros et Rio Tinto.  Le plaignant estime que les accusés ont travaillé en connivence avec l’ONG Global Witness pour le déposséder de ses droits sur les Blocs 1 et 2.  Déjà, en début du mois dernier, Rio Tinto avait lancé des poursuites contre BSGR et Vale les accusant d’avoir comploté pour voler les titres des blocs 1 et 2.  Vale n’a pas encore intenté son procès à lui, mais ça promet.  Son patron, Murilo Ferreira a estimé que « dans le cas de Rio Tinto, c’est au plaignant de prouver ses accusations, sous peine de se rendre coupable d’avoir agi de mauvaise foi ».

 Alpha Condé qui aime l’adrénaline issue de la confrontation (pour le plaisir de la confrontation) a eu ce qu’il voulait. Mais attention, les miniers ne sont pas les politiciens d’opérette qui constituent ses adversaires actuels.

Qui s’y frotte s’y pique, dit-on souvent.  En 2015, il aurait très peu de choses à faire valoir comme réalisation concrètes pour sa réélection. La population ne croira pas aux vendeurs d’illusions de méga projet imminent, de projet chemin de fer Conakry-Bamako prêt à démarrer, de projet urbain de plusieurs milliards de dollars pour transformer Conakry en capitale la plus moderne de la sous-région.  Au contraire, il aurait non seulement failli à ses promesses, mais aussi compromis l’avenir du pays en raison de son manque d’expérience de gestion et sa dépendance sur des cadres qui ne lui disent pas la vérité.

 La revue des contrats miniers a été sabotée en Guinée

 En principe, la revue des contrats miniers était une très bonne idée qui pourrait renforcer la transparence dans le secteur et renflouer les caisses de l’Etat. Mais, du moment que le processus fut subordonné à des impératifs politiques et aux humeurs d’intérêts étrangers qui n’advient rien à voir avec ceux de la Guinée, le processus est passé à côté.  Ci-dessous l’expérience réussie d’autres pays dans la même situation que la Guinée.

…..Le déficit de crédibilité des accusateurs » un risque légal pour la Guinée

 Le président de la République vient de profiter de l’Assemblée hebdomadaire de son parti pour fustiger la culture du mensonge des cadres de son parti. Il se lamente : «Ils veulent tous avoir de la place. Leur problème c’est avoir des postes…Ils veulent partir dans un lieu où y a beaucoup d’argent. C’est leur esprit, c’est pour aller voler. »  Espérons qu’il va joindre les mots aux actes quand il promet de « mettre fin à ça ».  Il ne le réalise pas encore, mais Nava Touré et tous ceux qui l’exhortaient à prendre des décisions hâtives et peu réfléchies sur le secteur minier l’ont poussé à des erreurs aux conséquences lourdes pour la Guinée et d’ailleurs pour son avenir politique.

 Nous avons déjà alerté l’opinion sur le rôle que les conseillers actuels du président Alpha Condé ont joué dans l’attribution du permis de recherche à BSGR. A commencer par le Conseil des ministres qui avait donné son aval à l’attribution du permis (dont plusieurs membres sont maintenant des ministres et conseillers d’Alpha Condé), le Premier ministre, Ahmed Tidjane Souaré qui avait entériné le dossier (qui fut copté par Alpha Condé comme Conseiller spécial avec pour mission d’aider à dénoncer le même processus qu’il avait approuvé) ; Mohamed Lamine Fofana, le conseiller minier du Premier ministre au moment de l’attribution du titre (qui est copté pour être ministre des Mines dans le nouveau gouvernement avec pour mission d’acculer BSGR à rendre son permis) ; Lounceny Nabé était le ministre des Mines qui avait signé l’arrêté octroyant le permis (est copté pour être le gouverneur de la Banque Centrale). Ahmed Kanté, devenu plus tard ministre des Mines (est copté pour jouer le rôle de conseiller minier et chef de la Soguipami) ; Nava Touré, le conseiller du ministre des Mines au moment de l’attribution du permis à BSGR est copté pour être le chef du comité de revue technique qui recommande l’annulation du permis était. Kerfalla Yansané, qui avait donné son aval à la signature de la Convention BSGR est copté pour être ministre des Finances, ensuite ministre des Mines pour dénoncer la même Convention.

D’autres cadres sympathisants qui avaient joué un rôle primordial dans l’attribution du permis, mais qui ne furent pas coptés comme ministres ou conseiller, font aujourd’hui le lobby pour Rio Tinto, l’adversaire de Vale.  C’est le cas de l’ancien ministre Ibrahima Soumah. C’est sous ce ministre que Rio Tinto a obtenu du gouvernement guinéen la dérogation à la loi minière à laquelle toutes les sociétés minières (grandes et petites) étaient astreintes.  La barrière légale qui protégeait le pays contre les reports répétés de la mise en opération du Simandou avait été levée quand sous le ministre Ibrahima Soumah il a été décidé que Rio Tinto pouvait s’attarder la mise en valeur du gisement sans l’obligation de rétrocéder la moitié du périmètre à un autre investisseur au bout du temps réglementaire ; que Rio n’a pas à mettre en évidence les réserves qui définissent la valeur du gisement, à définir les coûts (capex et opex), ainsi que le calendrier de mise en œuvre avant de signer une signer une Convention (signer seulement, on vous dira le coût et le plan de mise en œuvre plus tard) ; que Rio n’a pas à produire des études de faisabilité pour obtenir une concession minière.  Les bons et loyaux services de ce ministre lui ont valu d’être plus tard un Consultant pour Rio. Aujourd’hui, c’est lui qui a martelé aux Guinéens la nécessité de signer vite les accords de Rio.  Il dénature même les faits pour défendre les reports de Rio. Il déclare : « Attention, la convention en ce qui concerne ce projet a été  signée en 2002. Je suis bien placé pour le dire, puisque c’est moi qui l’ai signé. A l’époque, notre programme était de démarrer en 2009, mais il y a eu tellement d’évènements en Guinée que ce n’est pas étonnant qu’on trouve cette fois un moment pour avancer. »

Pourtant, il n’y a aucune déclaration de force majeure de Rio qui justifierait les manquements de Rio sur ces engagements au titre de la Convention Minière pour cause d’évènements incontrôlables. Plus de 10 ans plus tard, nous en sommes aux signatures de protocoles sans aucune date certaine pour entamer la phase opérationnelle. Aux multiples alertes de Guineenews© pour attirer l’attention de l’opinion sur les erreurs du gouvernement, l’ancien ministre Soumah répond : « c’est facile de critiquer à distance ce genre d’activité. »  

En ce qui concerne Mamadie Touré, la personne-clé dont les accusations sont le fondement de tout le grief de la Guinée dans l’affaire BSGR, sa crédibilité n’a pas été retenue par la justice américaine

Et même en Guinée, c’est Tidjane Souaré qui s’interroge publiquement sur la bonne foi de  cette dame, ce qui soutient les allégations de BSGR sur la crédibilité de la personne. La Guinée ne doit pas s’attendre à gagner un procès dans lequel tous les accusateurs ne sont pas crédibles.

Le président devrait donner l’exemple en disant lui-même la vérité sur les promesses incertaines de la réalisation prochaine du projet Simandou [..]

NB : le titre de l’article est de Guineelibre

A lire :

La saga des mesures « n’importe quoi, n’importe comment » d’Alpha Condé

-Passionnant dossier à lire en entier sur Guineenews

-Sur une condamnation de la Guinée, celui du port de Conakry, sur Guineelibre

-la résiliation du contrat à l’emporte-pièce,  sur Guineelibre

-Bolloré condamné à payer, article RFI

 -La reculade du fanfaron Alpha Condé, sur Guineelibre

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :