On peut apprendre à coder à l'école primaire

Ceci est le genre d’information qui passe la plupart du temps inaperçu. Des histoires de code quand les problèmes de sécurité et d’alimentation occupent l’essentiel des préoccupations de nos concitoyens. Et pourtant c’est probablement ce qui nous manque, la vraie solution.

Je vous invite donc à lire ces quelques lignes. Avant la fin du texte, vous aurez peut-être changé d’opinion, en comprenant que le code-lui, c’est tout sauf de l’amusement. C'est l'or des pays développés.

« GleamCode est un projet français destiné à apprendre les rudiments de la programmation aux plus jeunes, à travers un appareil doté de LED à relier en USB à un ordinateur. Les enfants à partir de 7 ans vont pouvoir apprendre à coder en programmant l'affichage du GleamCode.

Ce kit, basé sur « Arduino », est donc destiné à un jeune public et pourrait très bien avoir sa place dans les écoles ou même chez les particuliers. » Clubic

Le GleamCode est un appareil pour apprendre à coder. Le code, c’est plus important que toutes les mines d’or, de diamant, de manganèse, de Bauxite, de pétrole actuels. Le code, c’est le monde de demain.

Regardez  par exemple le film « Die Hard IV » qui, à part le spectacle et le mauvais usage qui peut en être fait, est assez didactique pour comprendre.

Windows 8.1 ou Apple, ou Android dans vos smartphones, c’est du code. Photoshop, c’est du code. Les trains qui vont et arrivent à l’heure, les avions intercontinentaux, la fluidité de la circulation, les super récoltes dans les pays développés, etc., c’est du code.

Le code, c’est ce qui a fait de Bill Gates l’homme le plus riche du monde sans creuser un seul trou minier. C’est le support de l’industrie moderne. C’est le domaine où notre pays est complètement absent.

 Mais on peut parfaitement apprendre sans problème la programmation au tableau noir, sur un cahier, ou un « Allouwal », la planchette sur laquelle nous avons appris le Coran et les caractères arabes. Cela reste très écologique car il n’y a pas de gaspillage de papier ou d’utilisation d’encres chimiques toxiques.

On pourra  ensuite transférer facilement le code crée sur un ordinateur quelconque, même basique avec un processeur de type Pentium d’il y a 15 ans,  sur lequel il s’exécutera parfaitement.  Le genre de machines qui est donné maintenant gratuitement et qui pourrait équiper toutes nos écoles. On pourra ainsi voir le résultat du travail.

Le seul problème, c’est qu’il faut le minimum d’électricité, même par panneaux solaires ou éoliennes et des batteries pour l’emmagasiner. Le principe  à la portée de nos moyens actuels. Pas donc besoin nécessairement de l’appareil, une ardoise ou un cahier suffisent.

Il ne manque que la volonté, ou la connaissance de cette possibilité. Mais il fautchoisir entre deux voies : engraisser des militaires et acheter des balles et des camions qui ne servent qu’à la répression ou la formation et l’entretien d’enseignants modernes. La Guinée pour le moment a choisi  la première voie, surtout depuis la prise de pouvoir par Alpha Condé. Les jeunes sont massacrés à chaque manifestation par ses Tontons Macoutes ethniques, ayant à leur tête Resco Camara, Gouverneur de Conakry.

Je rêve d’une Guinée où chaque année des écoles s’affrontent en présentant le meilleur code écrit par les élèves. En peu de temps, nous aurons nos dizaines de Bill Gates, Steve Jobs et Mark Zuckerberg. Ce sont les héros du monde moderne. Ils sont de toutes les couleurs, de toutes les nationalités.

Ils ne sont d'aucune ethnie. Des considérations dépassées, bien que nous devons respecter nos valeurs.

Quand est-ce que nos « dirigeants comprendront qu’ils engagent le pays dans une voie ethnique sans issue, en laissant de côté ce qui peut aider simplement à sortir la Guinée de l’ornière depuis le régime  PDG ?

TAD