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Les circonstances de l'acte de Jean-Marie Doré
Vous avez lu l'extrait significatif d'une interview accordée à Guineenews par Mamadou Aliou Barry de l'ONDH.
Éminent défenseur des droits de l'homme, ce grand intellectuel et ancien officier de l'armée française a été victime de son appartenance à l'ethnie peulhe. Ce qui n'est pas étonnant dans le contexte persistant de violence anti-peulhe alimentée par le RPG sur tout le territoire national.
La sauvagerie des militaires recrutés presque exclusivement en Haute-Guinée et de couleur mono ethnique mandingue, formés par l'idéologie du Parti-Etat de Sékou Touré, reprise par Alpha Condé et son RPG, avec l'aide du "premier ministre de consensus des Forces vives", n'est plus à démontrer.
Ce qui explique la déferlante d'actes crapuleux commis contre des habitants de Siguiri dont le seul tort est d'avoir une ascendance peulhe et des noms comme Barry ou Diallo.N'oublions pas Kankan, Kissidou, Kouroussa, aux portes de la Moyenne-Guinée.
Se retrouvent donc aujourd'hui au Fouta non seulement des commerçants rapatriés en catastrophe et ayant perdu tous leurs bien et/ou des membres de leurs familles, mais aussi des personnes qui ne parlent pas un mot de Poular et qu'aucun trait ne différencie d'un habitant quelconque de la Haute-Guinée. Un exode massif de populations à l'intérieur de nos frontières. Un "exploit" de l'Arc-en-ciel d'Alpha Condé.
Motus et bouche cousue de la part d'une bonne partie des intellectuels malinkés du pays devant les actes de bravoure des militaires et civils Angbansanlés.
Ceci, grâce à l'œuvre et au travail de M. Alpha Condé le "Professeur" de Droit et du "Premier Ministre" monsieur Jean-Marie Doré qu'il proposa aux forces vives et que l'habituelle vigilance de l'UFDG et la rigueur de son chef, le frère Cellou, ont laissé passer comme une lettre à la Poste.
Ce Premier Ministre, homme politique au passé et au présent réservés, non médecin, sans aucun lien avec le monde médical sauf par l'intermédiaire du ministre de la santé, se permet de démettre pour violation du secret médical un médecin assermenté.
Punition pour n'avoir pas voulu jouer sa partition dans la cabale dite des "empoisonnements et /ou intoxications" de supposés militants du RPG. Tous miraculeusement guéris instantanément par les incantations de sorciers-guérisseurs venus spécialement de la Haute-Guinée pour l'occasion.
Comment et pourquoi l'Ordre sanctionne un médecin?
Juger d'un acte d'un médecin en exercice sur le territoire est normalement du ressort de l'Ordre des médecins de Guinée, seul habilité comme dans tous les pays du monde à sanctionner un médecin pour peu que la faute soit avérée.
La prise d'une telle décision se fait après étude du cas par un jury désigné par le conseil, formé de praticiens hospitaliers reconnus dans le domaine concerné, qui analysent la faute technique éventuelle commise par leur confrère ou consœur. Leurs conclusions sont alors transmises au Bureau du Conseil qui statue en la matière.
Une question mérite d'être posée:
Quelle est la réaction officielle de l'Ordre des médecins de Guinée devant cette violation manifeste de sa charte?
Espérons que le Dr Binta Diallo ne sera pas soutenue par un silence assourdissant comme de coutume chez nous.
Mais nous sommes en Guinée, le pays où Dadis, il n'y a pas longtemps et Thiegboro ou Konaté décident et font exécuter par dessus la tête de toutes les juridictions.
Plus que jamais, le déséquilibre ethnique en faveur des malinkés dans tous les corps armés en Guinée est le ferment d'un avenir sombre pour l'existence même d'un Etat guinéen et la coexistence pacifique au sein d'une population multiethnique.
Rappelons qu'aucun auteur des crimes épouvantables commis dans notre pays n'a jamais été ni inquiété, ni jugé, ni condamné, malgré les affirmations tapageuses du général Konaté et de Nouhou Thiam.
Nous estimons qu'il faut impérativement faire venir des forces armées neutres en ce moment de l'histoire de notre pays. L'UFDG va encore commettre l'erreur de trop en croyant que ces militaires le laisseront gouverner en cas de victoire, ou resteront simplement tranquilles en cas de défaite.
C'est le moment d'agir.
Autrement une partie de la population risque de devenir le "gibier" constant de tous les chasseurs racistes du pays. Ils sont, comme vous le savez, très nombreux. Leurs chefs s'appellent Alpha Condé, Jean-Marie Doré, Fall, etc..
Leurs exécutants ou complices sont un certain général "Y voit jamais rien", le bouffon Bah Ousmane et une certaine Wrangler que la main du Seigneur commence à frapper, malgré tous ses "sacrifices" de pauvres bêtes et les salamalecs de ses "Imams" gloutons amateurs de chair ou viande fraiches.
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Thierno A DIALLO, médecin