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A la veille d'un scrutin présidentiel historique dimanche en Guinée, des affrontements entre partisans de candidats rivaux ont fait au moins quatre morts et des dizaines de blessés jeudi soir, ont annoncé des responsables politiques.

Selon Cellou Dalein Diallo, un des principaux candidats de l'opposition, des partisans de son rival Sidya Touré ont caillassé sa caravane électorale dans plusieurs localités au nord de la capitale Conakry, lors d'une dernière tournée de campagne.

De son côté, Touré a publié un communiqué démentant toute implication de ses partisans dans ces violences. Il a affirmé que les agresseurs étaient des "bandits", vêtus de T-shirts à son effigie pour "salir" son pari.

La radio publique a fait état de quatre morts, tous partisans de Diallo, dans un affrontement dans la localité de Donka, bilan corroboré par un médecin à la morgue.

Et, selon un journaliste du quotidien "Lynx", au moins 30 personnes ont été blessées par des jets de pierres lors d'une escarmouche dans la ville voisine de Coyah, à une trentaine de km au nord de Conakry.

Les Guinéens sont appelés aux urnes dimanche pour un scrutin crucial, première présidentielle libre dans le pays depuis l'indépendance en 1958, et l'heure est à l'optimisme après des décennies de dictature militaire: d'abord celle, répressive et autarcique, de Sékou Touré, puis celle de Lansana Conté, aux commandes depuis 1984 et sous lequel la Guinée instaura le multipartisme.

Avec le coup d'Etat de 2008 qui avait immédiatement suivi la mort en décembre de Lansana Conté, malade depuis des années, la Guinée a plongé dans le chaos.

L'épisode le plus terrible en aura été le massacre sanglant de 156 manifestants pro-démocratie dans un stade de Conakry par les hommes de la junte dirigée par le capitaine Moussa "Dadis" Camara.

Ce dernier a fini par être poussé vers la sortie après avoir été grièvement blessé dans une tentative d'assassinat perpétrée par son aide de camp. Un gouvernement de transition dirigé par le numéro deux de la junte, le général Sékouba Konaté, s'est ensuite chargé d'organiser le retour du pouvoir aux civils, via des élections libres, fixées au 27 juin.

Parmi la vingtaine de candidats en lice, petits et grands, on trouve cependant trois anciens alliés du capitaine Camara, désormais en exil au Burkina Faso: Boubacar Barry, Papa Kolie Kouroumah et Bouna Keita. Mais aucun n'est impliqué dans le massacre du stade, même s'ils font l'objet de sanctions de l'Union africaine et du reste de la communauté internationale.

AP

 

Commentaire

Si cette déclaration de Sidya est vraie, ne s'agireait-il que d'une réutilisation des bonne vieilles recettes du PDg pour creer la confusion et  la zizanie entre l'UFR et l'UFDG très proches par ailleurs. Il ne faut pas sous-estimer la capacité de nuisance d'un certain parti et de son leader en perte de vitesse.

Facile de trouver les coupables: quels sont les partis qui sont devenus les refuges des PDGistes, Dadistes et autres "ANGBANSANLE"?

Selon le Figaro:

"Une partie de l'armée, qui n'a pas totalement fait le deuil de ses ambitions et certains barons des régimes déchus pourraient être tentés de souffler sur les braises pour faire capoter un processus historique."

Vous savez qui ils sont.

TAD

Tag(s) : #Politique
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